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Planchette 

Cette page a été mise à jour le 28 aôut 2017

 

 

Nous trouvons les traces de cette famille toujours proche de la famille royale, de Charles VIII à Louis XV comme tambourin, valet de chambre du Roi, écuyer, seigneur….

 

Anthoine et Gaspard, qui suivent, sont-il de la même lignée que François de Planchette seigneur de Piégon! Malgré de nombreuses  recherches à ce jour je ne peux l’affirmer.

 

En voici le résumé :

 

 

A partir de 1397 et pour un siècle Blois est la résidence favorite des ducs d’Orléans.

1)       Louis Ier, frère du roi Charles VI,

2)       le prince poète Charles d’Orléans (né en 1391 décède le 04-01-1465)

3)       Louis II (né en 1462 à Chinon) futur roi de France sous le nom de Louis XII

 s’y succèdent.

 

 

XVe siècle  Charles d’Orléans et Marie de Clèves au château de Blois

Anthoine Planchette Tabourin

 

Charles d’Orléans

abandonne toute ambition politique et fait de Blois sa résidence favorite. Il abat une partie de la vieille forteresse et construit un édifice plus habitable. Charles s’entoure d'une petite cour d'artistes et de lettrés.

L’an 1457

Le 19 décembre, alors qu'il a 63 ans, son épouse Marie de Clèves (née en 1426 décède le 23 août 1486) accouche d'une fille, Marie d'Orléans, et, le 27 juin 1462, alors qu'il a 68 ans, Marie de Clèves accouche cette fois d'un fils, Louis, le futur roi Louis XII. En 1464, elle est de nouveau enceinte, pour la troisième fois, et donne naissance à une fille, Anne d'Orléans, quelques mois avant la mort de son mari.

L'an 1467

Dans l’inventaires relatif au joyaux et tapisserie des princes d’Orléans-Valois, nous trouvons la trace d’une famille Planchette

« Le xxxe jour dudit mois de décembre, pour la livrée que Monseigneur a faite pour le voyage de Saint-Omer à ses varlès de chambre, sommeliers de corps, menestels (1)  et autres officiers de son hostel, XII robes bastardes de vert d’angleterre doublées de noir, en chacune XII bendes entretaillées a viz des VI couleurs de mondit Seigneur. Façon et estoffes par accort fait à lui. »

(1)     En 1464 le duc d’Orléans n’avait plus de ménestrels mais des tambourins nommés Lancelot, Marsault du Pérat et Antoine Planchette »

Puis 

 

 

 

 

 

 

XVe siècle  Marie de Clèves  veuve de Charles d’Orléans, mère de Louis XII

Anthoine Planchète; Planchètes (de) Tabourin, marié à  Jeanne …

Marie de Clèves

Marie de Clèves s’étendait du reste à tous les arts, à tout ce qui raffine la vie. Elle entretenait à ses gages deux tanbourins ; Ses tabourins portaient comme insigne d’une plaque d’émail d’argent décorés doré, orné de sa devise « Riens ne m’est plus » , une chaine d’or torse à quatre doubles, garnie de trois chantepleure et de trois lettres à la devise de ma dite Dame. Le cryptogramme de Marie de Clèves était « L M Y »

nous retrouvons  Antoine Planchette dans les registres de la  Chambre des comptes de Blois.

Novembre 1464.

« A Jehan Perrot, Marsault Duperat et Antoine Planchettes, tabourins, demeurant à Blois, la somme de trois escus d'or, pour avoir joué devant madame (Marie de Clèves épouse de Charles d'Orléans) durant sa gésine, pour ce, IIII liv. 1j  s. VI d. t. »

Octobre 1467.

« A Antoine Planchete, tabourin, xj liv. vi s. Somme toute desdiz gaiges, quinze cent soixante quatorze livres tournois, paiez au bureau, moy présant. »

Janvier 1468

« A Anthoine Planchete, tabourin, XI liv. x s. »

 Novembre 1470

« A Jehanne, femme de Anthoine de Planchetes, tabourin de la dicte dame,  pour avoir et acheter un muy de blé, deux poinsons de vin et un pourceau pour entretenir elle en son mesnage, ceste année présente, oultre les gaiges ordinaires que icelle dame donne à son dit mary, pour ce, cy VIII liv. t. »

Février 1471

« A Anthoine de Planchetes , tabourin d'icelle dame, pour avoir et achepter du blé, deux poinsons de vin et un pourceau, pour aider au dit tabourin à nourrir et entretenir lui et son mesnage, et oultre ses gaiges ordinaires, pour ce, cy VIII liv. v s. »

Juillet 1471

« A Anthoine Planchete, tabourin. xi l. vs. »

 

XVe-XVIe siècles  Louis XII

Une autre famille

Gaspard planchette, valet de chambre ordinaire du roi épousa à Blois Anne Burgensis

 

L’an 1503

Nous avons des Lettres du Roi Louis XII, du 21 oct. 1503, par lesquelles il donne à Gaspard de Planchettes l'office de garde du scel de la ville de Lyon et du Lyonnois

Instructions et lettres de Louis XII relatives au mariage de mademoiselle d’Armagnac avec le fils ainé du maréchal de Gié.

Lyon 27 novembre 1503

Lyon 29 novembre 1503

Lyon 07 décembre 1503

Lyon 26 décembre 1503

Lyon 24 janvier 1504
« Instruction à
Gaspard Planchette, valet de chambre ordinaire du Roy, de
ce qu'il aura a dire et déclarer a madame la duchesse de Nemours et a mademoiselle sa sœur, de la part dudit sire, lequel présentement l'envoie par devant lesdites dame et demoiselle. » 

L’an 1506

Planchetes (Gaspard des), écuyer. T. s. de joux, par. de Bar; Chaveroche,

« La  famille Sarryat vendirent la maison et seigneurie des Miniers avec dîmes sur Choly et en même temps la Motte de Joux à un Gaspard des Planchètes, écuyer, que nous pensons, sans en être sûrs, étranger à notre pays.

L’an 1508

Le 21 août Gaspard des Planchettes, seigneur des Myniers, épousa à Blois Anne Burgensis, sœur de noble homme Louis Burgensis, conseiller et médecin du Roi (1), lequel constitue en dot à sa sœur une somme de deux mille six cent vingt-cinq livres tournois, et nous ne voyons guère comment un simple gentilhomme bourbonnais serait allé chercher femme au pays blaisois. Peut-être ce Gaspard des Planchettes était-il attaché à la maison de Châteaumorand. Toujours est-il que nous le trouvons pour la dernière fois mentionné le 29 novembre 1522 »

« (1) Anne, devenue veuve, se remaria avec Jean Papon, de Crozet, lieutenant général du Roannais. Quant à son frère louis, ce n'est autre que le fameux médecin des rois François 1er et Henri II, fils lui-même de Jean, médecin du roi Louis XII.. Louis Burgensis accompagna notamment François 1er à Madrid et contribua beaucoup à sa délivrance: sa fortune data de cet éminent service. »

Sources

-         Extrait du site officiel du château de Blois

-         Le Cabinet historique: revue mensuelle contenant, avec un texte et ... édition 1860, V 6 1ère  partie p 161

-         Bibliothèque Nationale. Cabinet généalogique

-         Histoire de Charles VII, roi de France, et de son époque, 1403-1461, V 3 Par Auguste Vallet de Viriville, p. 69; « dans le Ms. français 966, f° 1, la miniature où Marie de Clèves est représentée (vers 1441) avec le duc Charles, son époux, Marie de Clèves était née en 1426, et Charles, duc d'Orléans, en 1391 ».

-         Étude sur la vie et les poésies de Charles d'Orléans; Par Constant Beaufils p. 53 à 74 et plus

-         Médiévales 29, automne 1995, pp. 23-46 Jean-Pierre Jourdan « La lettre et l’étoffe » étude sur les lettres dans le dispositif vestimentaire à la fin du moyen âge, p. 27

-         Les Duchesses d'Orléans ; par Mme Claire Pelleport, née Guttin : Marie de Clèves à partir de la p. 89

-         Devise de Marie de Clèves : « riens ne m’est plus », Paris, BNF, ms. Fr. 25528, f° 1

-         Inventaires et documents relatifs aux joyaux et tapisseries des princes d'Orléans - Valois, p. 89

-         Revue Historique, T 36, Fasc. 1 (1888) p. 81 à 112, La mère de Louis XII, Marie de Clèves Duchesse d’Orléans de R. de Maulde

-         Les ducs de Bourgogne: études sur les lettres, les arts et l ... Vol. 3; Par Léon Laborde (marquis de), pp. à partir de 378, table p. 518 : Planchete Anthoine  7032,  7054,  7058,  7065, 7078 et 7081

-         Un prince en son hôtel les serviteurs des duc d'Orleans au XIVe siecle par Elizabeth Gonzalez

-         Charles d'Orléans par Alphonse Séché (photo de Charles d’Orléans extraite en partie pour l’affichage de la page de fond de cet article) éd. Louis Michaud

-         Noms Féodaux ou noms de ceux qui ont tenu fiefs en France D.  Bétencourt T3; BN mss Français 7262/7483 ancienne, r 451 p. 146

-         Procédure politiques du règne de louis XII par M. de Maulde, p. 701 à 707

-         Les fiefs du Bourbonnais Lapisse note et croquis par Aubert de la Faize et Roger de la Boutresse, p. 8

 

 

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