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* de MERCURE, famille protestante (Origines Vaucluse - Hautes-Alpes) Ardèche *

 

 

ARMES PRIMITIVES:

 

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D’azur, au caducée d’argent, accompagné de trois grenades entrouvertes

de gueules feuillées de sinople, posées deux en flanc et une en pointe

(Vicomte de Montravel)

 

 

APRES 1696:

 

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Les armes des Rochessauve que fit enregistrer en 1696  François de Mercure

D’azur, d'un lévrier courant d’argent, colleté de sable, sur un rocher d’argent

 (de Gigord. - La Roque et Barthélemy)

 

 

Michel de MERCURE

 

Michel de MERCURE (Mercurin), parfois dit Salavas, de Collans ou de Sellans, RPR,  Pasteur, il étudia la théologie à Genève, capitaine pour ceux de la religion réformée en Dauphiné. Il testa le 28.10.1607, à Soyons (07)  citant ses 2 enfants, décèdera entre 1607 et 1618.

Il aura 2 enfants de mère non nommée:

1-      Timothée de MERCURE qui suit

2-      Suzanne de MERCURE mariée avec Pierre SIMOND, apothicaire à Soyons (07)

 

Pasteur de:

LOUMARIN (84) - MARSEILLE (13)

1561- 1562 - Il est pasteur à Lourmarin, qu'il quitta à cause des persécutions du Cte de SAULT, à Marseille.

Nous retrouvons une lettre de lui, écrite du 5 mai 1561, au nom des Eglises de Provence à celles des Vallées vaudoises. Puis , une autre lettre de MERCURIN ( MERCURE) à CALVIN du 12 octobre 1561. Puis je ne retrouve plus sa trace.

Mais, que lui était-il arrivé entre 1562 et 1566 ? Dans la lettre de COLIGNY à BEZE du 21 janvier 1567, il est dit que MERCURE a blâmé la discipline ou l’organisation des Eglises et a particulièrement accusé l’Eglise de Genève de vouloir « usurper » « prééminence » « prérogative », de quoi, COLIGNY l’avait déjà blâmé.

Même accusation de la part de LA HAYE, rapportée par MERLIN, dans la lettre à CHANDRIEU du 2 avril 1567. Par la suite, LA HAYE avait dû encourager MERCURE dans ses disputes avec ses collègues au lieu de favoriser la réconciliation.

Dans la même lettre du 21 janvier 1567 que COLIGNY écriva à BEZE, à propos de MERCURE dit: « en tant que touche le fait de MERCURE, je ne sais si avez entendu comme il s’addressa à moy, et avec quelle façon et contenance je parlay à luy. De quoy, d’autant qu’il feist ses plainctes et doleances en plusieurs endroits, et que je ne voulois estre remarqué seul en cela qui en feisse instance, j’en escrivy à Monsieur d’AIX, affin qu’il s’informast du tout… ».

Puis nous le retrouvons en 1577 à Gap comme ministre:

 

GAP (05)

Le premier pasteur protestant de Gap après la prise de cette ville fut Michel de MERCURE dit Salave (1577).

L'église protestante fut, en même temps réorganisée. Le consistoire élu choisit Antoine MARTINEL pour trésorier, Claude DAVIN pour procureur, Claude de CHAPPAN pour gérant, Michel de MERCURE dit Salave pour ministre.

Albert MARTIN, seigneur de Champoléon et beau-frère de LESDIGUIERES, fit présent à la communauté protestante d'une maison qu'il possédait dans la rue Droite (de Provence) près de la porte Colombe pour la transformer en temple. Cet édifice fut réparé, pourvu d'une toiture neuve, d'un clocher, d'une cloche, d'une horloge et aménagé conformément à sa nouvelle destination. Ces réparations coûtèrent 835 florins. La moitié de cette somme provenait d'un legs fait à cette intention par un jeune officier nommé Benoît de MONTORCIER. Le reste fut fourni par une souscription des protestants gapençais Mais le local était étroit, il dut être agrandi pour y installer les écoles publiques, l'habitation particulière du ministre, les salles de réunion du consistoire, etc. Quatorze maisons contiguës furent acquises dans ce but, au prix de 3,710 florins, en parties démolies et reconstruites. Il est à remarquer que plusieurs de ces maisons furent achetées au nom de LESDIGUIERES. Il les fit fortifier et se construisit ainsi au milieu de Gap, une sorte de château fort dans lequel il entretint une bonne garnison. Ce ne fut pas tout, LESDIGUIERES forma le projet de fortifier Gap de manière à le rendre inexpugnable.

 

Cap et Puimor.JPG

GAP-PVIMORE a été dessiné par Jean de Beins en 1608. Cartographe du Dauphiné

 

Le 15 septembre 1577 à Gap, Il sera cité comme témoin lors du contrat de mariage de Georges AUBERT, de La Plaine, cardeur, habitant à Gap, fils de feu Pierre, avec Marie de CHAPPAN, fille de feu Me Jean-Jaques de CHAPPAN, dudit Gap, et de Jeanne RAYMOND, «selon la pureté de l'évangile N.S.J.-C.». Témoins Michel de MERCURE, dit de Sèlane, ministre en la parole de Dieu en l'Église Réformée de Gap

 

SAINTE-EUPHEMIE (26) (Sainte-Euphémie-sur-Ouvèze) entre 1580 et 1589

Pièces justificatives de comptes consulaires données aux Consuls de sainte-Euphémie: Obligation par les mêmes Consuls, de 52 écus à noble Michel de MERCURE, dit de Sellans, capitaine de justice pour ceux de la religion réformée en Dauphiné.

 

VEYNES (05)

Le culte protestant fut autorisé à Veynes le 22 février 1572, à partir de 1593 cette église eut une existence non interrompue jusqu'au 19 mai 1685, époque ou un arrêt du conseil du roi ordonna la démolition du temple. Michel de MERCURE sera cité comme pasteur en 1593.

 

LE POUZIN (07)

Le 3 janvier 1588, les protestants, dont le temple avait été incendié en 1574 par les troupes royales, se réunissaient dans la maison consulaire. Citation du Pasteur Michel de MERCURE dit Salave 1590-1699.

 

SOYONS- CREISSAC (07) – BEAUMONT (26) (Beaumont-lès-Valence) - MONMEYRAN (26)

Michel de MERCURE dit Salave sera cité comme pasteur 1598 – 1604.

Les premiers exécuteurs de l'édit de Nantes en Vivarais, FONDRIAC et DU BOURG, maintinrent en 1601 l'exercice de la religion réformée à Soyons.

Le 12 septembre 1604, l'Eglise, qui était pour lors dépourvue de pasteur, conclut un accord avec celle de Beaumont en Dauphiné, pour que son pasteur, Michel de MERCURE dit Salaves, lui donna quelques prédications (Beaumont desservant aussi Montmeyran)

Lors des guerres de Religion, Soyons est aux mains des Protestants. Des combats s’y déroulent, jusqu’à la prise de la cité par les troupes royales le 12 avril 1629.

 

LYON (69)

Michel de MERCURE, a été prêté par le Dauphiné en 1601 à Lyon, où il tomba malade. Il y avait remplacé le célèbre CHAMIER, que le synode national de Gergeau de 1601 avait désigné pour aller par intérim à Lyon.

 

SYNODE DU DAUPHINE

 

La province du Dauphiné formait à elle seule un synode, qui avait le nom de synode de Dauphiné et se subdivisait en huit colloques, portant les noms des contrées auxquelles ils correspondaient géographiquement. les colloques se composaient, des pasteurs d'un groupe d'églises et d'un ancien.

Le premier synode qui se tint en Dauphiné après l'édit de Nantes assigna aux colloques de la province le rang et les noms qui suivent:

Colloques I. du Viennois, II. du Grésivaudan, III. Du Valentinois, IV. des Baronnies, V. du Diois, VI. du Gapençais, VII de l'Embrunais, VIII. de Pragela et Valcluson.

 

VEYNES (05)

II. COLLOQUE DU GRESIVAUDAN : Veynes

Michel de MERCURE sera cité en 1593

 

VALENCE (26) - SOYONS (07)

II. COLLOQUE DU GRESIVAUDAN : Valence-Soyons:

Michel de MERCURE sera cité en 1596  puis en 1605-1606

L'exercice de la religion réformée n'ayant pas été autorisé à Valence par les commissaires exécuteurs de l’édit de Nantes, les pasteurs de cette église résidèrent à Soyons en Vivarais

 

BEAUMONT (26) (Beaumont-lès-Valence)

I. COLLOQUE DU VIENNOIS : Beaumont

Michel de MERCURE sera cité en 1601-1605

 

 

 

 

Timothée de MERCURE

 

Fils du pasteur Michel de MERCURE et de mère non nommée, marié avec Jeanne du CHEYLARD fille de Louis de CHEYLARD seigneur d’Aubenas (07) et de Charlotte de PRESLES de LA VAUSÈCHE dame de la Tourette.

Divers actes dans l'année 1610, seront signés chez Maître Grel de la Grange, Grel Jean, notaire à Privas.

Nous le rencontrons comme témoin à Soyons (07).  Il signe en particulier vers. 1615 une promesse entre l'abbesse du monastère bénédictin de Soyons et les habitants de la ville.

Il est le père de Marguerite dans la mesure où Abraham SAUZIN, mari de cette dernière, donna quittance générale à Jeanne du CHEYLARD sa belle mère, et donc aussi de Pierre qui est explicitement dit frère de Marguerite. Nous pouvons retrouver les preuves que je viens de citer , dans le contrat de mariage de sa petite fille Jeanne, le 20 mai 1649 chez Maître Jacques Saunier, notaire à Rochemaure

Ils auront comme enfants connus:

1-      Pierre de MERCURE, il est dit Noble. Nous trouvons sa trace, entre 1646 et 1649 dans les enregistrements sommaire des appels faits des juges ordinaires de Saint-Vincent-de-Barrès: Acte fait par Daniel d’Aleyrac, docteur en droit, contre noble Pierre de Mercure. Puis, dans les registres des notaires divers actes le concernant (1641/1657), chez Maître Grel de la Grange, Grel Jean, notaire à Privas

2-      Marguerite de MERCURE qui suivra

     

La famille de Mercure étaient protestants, mais quelques-uns abjurèrent après la révocation de l'Edit de Nantes. Les descendants, s'allièrent fréquemment avec la bourgeoisie des environs. Comme la plupart des membres de la petite et moyenne noblesse de la province, ils ne possédaient pas de grandes richesses, leurs revenus étaient assez restreints et leur aisance trés relative. Les redevances seigneuriales de mince importance étaient, de plus, fort mal payées et devenaient souvent, la source de nombreux et interminables procés qui ruinaient finalement les malheureux: plaideurs, quelle qu'en fût l'issue; seuls les hommes de loi «les procureurs» profitaient de la procédure. Les Mercure comme les autres eurent à plaider contre leurs emphytéotes cherchant par tous les moyens â esquiver le payement des censes, contre leurs voisins s'éfforçant d'empiéter sur leurs domaines et comme les autres, quand vint la Révolution, leur ruine était bien près d'être consommée.

 

Marguerite de MERCURE

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Marguerite de MERCURE mariée avant 1610 avec Abraham SAUZIN de Meysse (07), fils de Jean et Marie (de) NOUVET, qui était déjà décédé en 1636. Il testa le 20 mars 1635 chez Maître François Lachan notaire de Rochemaure (07) en faveur de sa femme à charge de rendre et remettre à sa fille Jeanne son héritage lorsqu'elle se mariera. et un codicille du 31 mars 1635 cher Maître Aureille, notaire à Meysse par Jeanne DU CHEYLARD.

Marguerite vivait encore en 1649, puisqu'elle était présente et signe, lors du contrat de mariage de sa fille Jeanne.

1-      Jeanne (de) SAUZIN, née vers 1610, mariée par contrat de mariage du 11 février 1649 chez Maître Jacques Saunier de Rochemaure, avec Sr Charles DUSERRE, en 1651 Marchand, 1654 granger à l'île de Drahy à Meysse, R.P.R. abjure en 1685, 1686 ménager, dit fils de Mathieu, de Saint-Vincent-de-Barrés, alors bourgeois de Meysse, il fera un codicille le 16 juillet 1686 rappelant qu'il était R.P.R. lors de son testament, et citant ses enfants. Ils auront de cette union, 3 enfants connus:

1-      Isabeau

2-      Jean DUSERRE, dit fils aîné en 1686, bourgeois, marié avec Jeanne de CHAMBAUD, fille de Charles, Sr de Fonblachère, et Suzanne du TRÉMOLET. Il testa le 30 décembre 1709 nommant sa femme et ses 5 enfants.

3-      Jacques DUSSERRE qui fera la branche de l’auteur. Mais c’est une autre histoire…

 

 

Sources: Sources Archives

 

 

 

La branche des de MERCURE de ROCHESSAUVE au XVIIème et XVIIIème siècle:

 

LIRE: La généalogie de cette famille

 

 

 

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